La FGTB poursuit sa lutte pour une hausse du salaire minimum à 14 euros/h

Estelle Ceulemans © belgaimage

Sous le slogan “Pour un travail juste, pas juste un travail”, une délégation du syndicat socialiste FGTB a mené une action mercredi matin devant la chambre de commerce bruxelloise BECI. La délégation a été reçue par l’organisation patronale pour une “discussion constructive”, selon le syndicat à la sortie.

La FGTB mène sa lutte pour une hausse du salaire minimum à 14 euros tous les 14 du mois, principalement dans les entreprises et parfois en extérieur, comme ce fut le cas aujourd’hui à Bruxelles et Tournai.

A Bruxelles, la rencontre a été positive. “Les employeurs bruxellois se rendent bien compte qu’un salaire minimum inférieur à 14 euros par heure, ou 2.300 euros bruts par mois, n’est pas suffisant à Bruxelles. Nous allons donc travailler ensemble pour augmenter ces revenus”, a indiqué Estelle Ceulemans, secrétaire générale de la FGTB Bruxelles.

Selon le syndicat, 800.000 travailleuses et travailleurs belges ne touchent pas ce seuil pour l’instant. Une donnée d’autant plus inquiétante au vu de la crise sanitaire et ses implications économiques, souligne-t-il.

D’abord portée par la centrale générale du syndicat, la lutte pour un salaire minimum à 14 euros/h est désormais soutenue par toutes les centrales, affirmait hier le secrétaire général de la FGTB wallonne Jean-François Tamellini. “On est d’abord responsables, donc il n’y a pas grands rendez-vous en rue”, mais le sujet reste en tête des thématiques du syndicat, qui mène donc des actions de sensibilisation tous les 14 du mois.

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