La FGTB ne veut pas d’un accord interprofessionnel sur la flexibilité dans les entreprises
La FGTB s’oppose à un accord interprofessionnel prévoyant une flexibilité exceptionnelle sur le lieu de travail pour faire face aux réductions de personnel à cause de l’épidémie de coronavirus. Selon le syndicat socialiste, un accord doit être dégagé par secteur concerné. Les partenaires sociaux réunis au sein du Groupe des Dix doivent se rencontrer ce lundi pour évoquer le dossier.
La FGTB a sondé les secteurs au travers de ses centrales ce week-end afin de vérifier l’influence du variant Omicron sur l’absentéisme au travail. Actuellement, aucun secteur ne fait cependant part d’un problème de réduction de personnel urgent et important, rapporte le président du syndicat Thierry Bodson. “Il y en aura peut-être dans les prochaines semaines mais ce sera circonscrit à certains secteurs et entreprises. Il n’y a donc pas de raison de conclure un accord interprofessionnel”, ajoute-t-il. “Nous ne sommes pas opposés à trouver des solutions. Soit on dégage un accord-cadre, soit on traite le dossier directement dans les secteurs.”
La semaine dernière, les employeurs avaient plaidé en faveur d’un assouplissement des heures supplémentaires pour les travailleurs et de la possibilité d’attirer du personnel supplémentaire afin d’éviter la fermeture d’entreprises en raison d’une pénurie de personnel. “Ne cédons pas à la panique”, réagit Thierry Bodson. “On ne va pas décider de faire revenir des pensionnés au travail alors qu’aucun secteur n’est confronté à un absentéisme problématique.”
Les partenaires sociaux se réuniront à partir de 18h00 pour un dernier tour de table. Aucune nouvelle réunion n’est programmée cette semaine car le gouvernement fédéral attend une réponse ce lundi, précise la FGTB.