“La Creg continue de surestimer les marges des centrales électriques au gaz”

Le rapport de la Creg publié mardi s’appuie sur des hypothèses erronées, clame mercredi la Fédération belge des entreprises électriques et gazières (Febeg). “Le régulateur du marché de l’énergie augmente artificiellement les bénéfices supposés des centrales électriques au gaz, projetant ainsi une image déformée de leur situation économique réelle”, estime la Febeg.

“Les centrales électriques à gaz fonctionnent au coût marginal (le coût supplémentaire induit par la dernière unité produite, NDLR). Dans le système de marché actuel, le prix de l’électricité est déterminé par la dernière centrale électrique nécessaire pour assurer l’équilibre entre l’offre et la demande. Il s’agit le plus souvent d’une centrale électrique à gaz. Ils produisent donc leur électricité au prix coûtant plus une petite marge”, explique la Febeg dans un communiqué.

Dans un rapport publié mardi, la Creg estimait que les centrales électriques au gaz réalisent des surprofits, car elles bénéficient de la flambée des prix.

Dans son analyse, la Creg ne tient compte que des coûts annuels directs des centrales à gaz. Les coûts d’investissement – tant l’investissement initial que les entretiens majeurs et les coûts d’extension de la durée de vie – sont “complètement ignorés”, regrette la Febeg.

“L’approche incomplète de la Creg augmente artificiellement les bénéfices supposés des centrales électriques au gaz, projetant ainsi une image déformée de leur situation économique réelle”, déclare Marc Van den Bosch, general manager de la Febeg.

Partner Content