La construction du nouveau QG de la Défense attribuée au consortium Be Defence

Ludivine Dedonder

C’est le consortium Be Defence, réunissant les entreprises de construction Eiffage, Jan De Nul et BAM Group, qui a décroché le contrat de construction du nouveau quartier-général de la Défense, pour un montant que devrait “dépasser largement” les 200 millions d’euros, a révélé samedi le journal ‘L’Echo’, citant “une bonne source”.

Le Conseil des ministres a approuvé vendredi l’attribution du projet de construction de ce nouvel état-major, baptisé NHQ (pour “New Headquarters”), a indiqué le cabinet de la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder, mais sans rendre public ni le nom de l’entreprise – ou du consortium – sélectionnée ni le montant de contrat.

Les soumissionnaires non retenus disposent en effet d’un délai de quinze jours pour introduire une demande de suspension de l’attribution devant le Conseil d’Etat.

Selon ‘L’Echo’, c’est le trio Eiffage/Jan De Nul/BAM Group associé aux concepteurs Assar Architects, ArtBuild et au bureau français de Nicolas Michelin, réuni au sein du consortium “Be Defence”, qui a emporté le contrat. Les deux autres consortiums en lice à l’issue de la procédure, lancée en janvier 2018, étaient également belges: l’un baptisé Triple B et composé de CIT Blaton/Besix/BPC avec le bureau Jaspers-Eyers comme architecte et l’autre réunissant De Waele/Willemen/Cordeel avec DDS+ et OMA à la table à dessin, précise le quotidien économique, citant une bonne source.

Un nouveau QG beaucoup plus compacte et écologique

La Défense souhaite se doter d’un nouveau QG beaucoup plus compact, mais également plus fonctionnel et écologique (“pratiquement neutre” énergétiquement), les bâtiments actuels du Quartier Reine Elisabeth (QRE) implanté à cheval sur les communes bruxelloises d’Evere – où se trouve l’entrée principale – et de Bruxelles-Ville ainsi que flamande de Woluwe-Saint-Etienne (Zaventem), ne respectant pas les nouvelles normes environnementales.

Toujours selon ‘L’Echo’, le budget du NHQ, qui regroupe l’état-major et ses services annexes, devrait dépasser largement l’enveloppe de 175 puis des 200 millions d’euros évoquée initialement. En tenant compte des recours éventuels, des demandes de permis, de leur attribution et de la construction, le processus devrait prendre au moins quatre à cinq ans – alors que la fin des travaux était initialement prévue pour la fin 2024.

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