La consommation de boissons boostée par la canicule

L'arrivée de Coca-Cola dans le secteur des boissons alcoolisées s'inscrit dans la stratégie de diversification du groupe. © Getty Images/iStockphoto

La météo estivale de ces dernières semaines a un effet “marquant” sur la vente et la consommation de boissons en Belgique, se réjouit jeudi la FeBeD, la Fédération belge des distributeurs en boissons. Neuf d’entre eux sur dix constatent en effet une augmentation du nombre de commandes. Ce sont surtout les produits sans alcool qui profitent des températures tropicales. Les ventes d’eaux ont ainsi progressé de près d’un tiers (28,5%).

Aussi longtemps que la chaleur n’est pas trop élevée, la consommation des différentes boissons augmente de façon à peu près conforme à leur part de marché. Mais une fois que les températures dépassent les 25°, ce sont principalement les boissons non alcoolisées qui en profitent, relève la FeBeD, qui représente 630 négociants professionnels exploitant 450 drinkcenters.

Outre les 28,5% pour les eaux, on observe une augmentation de 18,3% en ce qui concerne les softdrinks. Les autres boissons sont également davantage consommées mais l’augmentation est moins forte que pour les deux premières catégories. Le vin et la bière voient leur volume augmenter de 11,6% et 10,3%.

D’après la Fédération, un bon été représente une grande différence en matière de chiffre d’affaires pour nombre de ses membres. La météo détermine aussi dans une large mesure si les festivals et divers évènements seront ou non des succès. Plus il y a de monde, plus grande est la charge de travail pour le distributeur en boissons. Ce qui serait plus que bienvenu pour le secteur, qui a connu un printemps difficile, selon ses dires.

Durant la première moitié de l’année, les chiffres de vente de la pils traditionnelle n’ont en effet pas été bons, le consommateur ayant développé – et ça ne date pas d’aujourd’hui une préférence pour les bières spéciales. Fournir un tiers de volume de boissons en plus ne pose pas de problème logistique aux distributeurs, qui prévoient une réserve à cette période de l’année. Seuls les producteurs accumulent parfois un peu de retard, ce qui peut postposer d’un jour leurs livraisons.

Partner Content