La Belgique a reçu l’an dernier près de 62 milliards de dollars (environ 43 milliards d’euros) d’investissements étrangers directs, ce qui en fait le quatrième bénéficiaire, après les Etats-Unis (228 milliards de dollars), la Chine (106 milliards) et Hong Kong (69 milliards).
Selon le World Investment Report 2011 de la Cnuced, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement. Les investissements directs étrangers sont principalement liés à la création de filiales à l’étranger et aux fusions et acquisitions.
Ces investissements dans le monde ont surmonté en 2010 la crise mais se trouvent, avec 1.244 milliard de dollars, 15 pc sous la moyenne de 2005-2007 et 37 pc sous le pic de 2007 (1.971 milliard).
L’Europe a connu en 2010 un recul important (-19 pc) comparé à 2009, à 313 milliards de dollars. La tendance a également été négative au Japon, alors que l’Amérique du nord a enregistré une augmentation de 44 pc, à 252 milliards de dollars.
Daniël Van Den Bulcke, professeur en management international et en développement à l’université d’Anvers, estime que la déduction des intérêts notionnels a joué un rôle dans l’attrait des investissements étrangers directs. En 2009, la Belgique ne se situait qu’à la 17e place des plus grands bénéficiaires de ces investissements, avec 24 milliards de dollars.
Il ressort d’un sondage de la Cnuced auprès de multinationales que notre pays ne fait pas partie du top 20 des pays favoris pour ces investissements pour 2011-2013.
La Belgique figurait en 2010 à la 10e place des pays d’où proviennent les investissements directs, avec 38 milliards de dollars, alors qu’elle occupait la 156e place en 2009.
Trends.be avec Belga