L’espagnol Inditex (Zara) sort du rouge au premier trimestre
Le géant espagnol du textile, Inditex, propriétaire de Zara, est sorti du rouge au premier trimestre de son exercice grâce aux ventes en ligne, après avoir essuyé des pertes inédites sur la même période l’année précédente en plein confinement, selon des chiffres publiés mercredi.
Au premier trimestre (qui court du 1er février au 30 avril 2021), il a engrangé un bénéfice net de 421 millions d’euros, contre les premières pertes nettes de son histoire à 409 millions d’euros sur la même période en 2020.
Selon le président d’Inditex Pablo Isla, ces chiffres montrent que “la différenciation et la transformation stratégique allant vers un modèle commercial complètement intégré, numérique et durable continuent à donner des résultats”.
Avec un chiffre d’affaires trimestriel de 4,9 milliards d’euros, le groupe enregistre une hausse de 49,6% de ses ventes par rapport à la même période l’an dernier, lorsque ses magasins avaient été fermés pendant six semaines.
“Les ventes ont augmenté dans toutes les régions et dans chaque chaîne, dans un contexte marqué par le fait de ne disposer encore que de 24% des horaires commerciaux (avec 16% des magasins encore fermés à la fin du trimestre) et avec des capacités d’accueil réduites”, a expliqué Inditex dans un communiqué.
Les ventes en ligne ont ainsi progressé de 67% à taux de change constant.
“A taux de change constant, les chiffres de vente accusent une perte de 11,5% par rapport à la même période en 2019” –période où il n’y avait pas de pandémie–, souligne encore le groupe fort de huit marques (Zara Home, Bershka, Oysho, Stradivarius, Pull&Bear…).
Les grands groupes du textile ont été frappés de plein fouet par les restrictions liées à la crise sanitaire: le suédois H&M a ainsi vu son bénéfice net divisé par dix en 2020, tandis que le japonais Fast Retailing (Uniqlo) a souffert d’une chute de 44% de ses profits en 2019-2020.