L’écart du taux d’emploi entre Belges et citoyens non UE au plus haut depuis 20 ans

L’écart entre le taux d’emploi des Belges par rapport aux citoyens non-Européens a atteint l’an dernier 32,5 points de pourcentage. Il s’agit du plus mauvais résultat de ces 20 dernières années et la Belgique reste encore loin de son objectif de le ramener en dessous de 16,5 points de pourcentage dans le cadre de la stratégie EU2020, indique mercredi l’office belge de statistique Statbel.

Statbel a publié un nouvel bilan sur l’emploi et l’enseignement à l’issue de la stratégie UE2020. Dans ce cadre, l’objectif de l’Union européenne était, entre autres, plus d’emplois, une plus grande productivité et une plus grande cohésion sociale. Certains objectifs fondamentaux ont été fixés pour chaque pays européen à atteindre d’ici 2020. De plus, la Belgique s’était fixée un certain nombre d’objectifs supplémentaires.

A première vue, ce bilan offre une image contrastée. Par exemple, la Belgique obtient de meilleurs résultats que les objectifs européens et belges pour les jeunes qui quittent prématurément l’école et les personnes titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur.

En termes de taux d’emploi et de différence de taux d’emploi entre les Belges et les ressortissants de pays tiers, la Belgique n’atteint pas les objectifs.

L’écart entre les Belges salariés et les ressortissants de pays tiers travaillant dans notre pays était de 32,5 points de pourcentage en 2020. L’objectif était en deçà de 16,5 points de pourcentage.

Cet écart s’est fortement creusé, en particulier l’année dernière. Les femmes non-Européennes en particulier obtiennent des résultats bien moins bons que les femmes belges avec une différence de 40,5 de points de pourcentage. Pour les hommes non-Européens, il s’agit de 23,8 points de pourcentage. Il existe de fortes disparités entre les Régions: Bruxelles obtient le meilleur score (25,6 points de pourcentage) suivie par la Flandre (28 points de pourcentage) et la Wallonie (38,8).

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