L’approche des soldes d’été booste l’optimisme des commerçants

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L’optimisme semble de retour chez les commerçants indépendants en Wallonie et à Bruxelles alors que les soldes d’été commencent jeudi, ressort-il dimanche d’une enquête réalisée par l’UCM. Il est toutefois important de continuer à accompagner financièrement ces entreprises dont beaucoup ont subi un préjudice économique important du fait de la pandémie, plaide l’organisation des classes moyennes.

Une première enquête de l’UCM réalisée en avril dernier auprès de chefs d’entreprises montrait une forte baisse de la fréquentation des commerces et de leur chiffre d’affaires (plus de 10% pour les deux postes). Bon nombre d’entre eux craignaient même pour la survie de leur entreprise.

Quelques semaines plus tard, plus de la moitié des commerçants voient le spectre de la fermeture un peu moins menaçant, selon un nouveau sondage de l’UCM, spécifiquement lié aux soldes.

Ainsi, plus de 4 commerçants sur 10 (42.38 %) déclarent aujourd’hui ne plus envisager ce scénario catastrophe, alors qu’ils étaient plus de six sur 10 en avril dernier.

La crise provoquée par le nouveau coronavirus n’a toutefois pas profité au plus grand nombre. Ils ne sont qu’un sur dix à noter simultanément une augmentation du chiffre d’affaires et de la fréquentation de leur établissement.

Et même si les soldes d’été 2021 seront marqués par la présence d’un plus grand stock (parfois plus de 20 %) et de réductions dès l’ouverture de 30%, les commerçants ont préféré ne mettre ni promotions ni autres actions de déstockage et autres offres conjointes en exergue, indique l’UCM.

Dans ce contexte, l’organisation rappelle l’importance de poursuivre les aides et de “rester au chevet d’une multitude de professions prises dans la tourmente économique”. L’UCM a d’ailleurs fait au gouvernement une proposition de réforme du droit passerelle en ce sens.

“Ces mesures doivent encore être disponibles dans le cadre d’une transition vers la sortie de crise, et ce de manière simplifiée et équitable”, fait valoir l’UCM.

A l’heure actuelle, deux commerçants sur dix estiment avoir encore besoin d’une aide comprise entre 5.000 et 10.000 euros pour se remettre de la crise.

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