Le groupe chimique britannique Ineos investira 3 milliards d’euros dans le port d’Anvers, ce qui devrait créer 400 emplois directs. Le CEO d’Ineos Group Jim Ratcliff a signé le MoU (Memorandum of Understanding) mardi.
Le méga-investissement représente le deal le plus important depuis 20 ans dans la chimie européenne. Ineos avait annoncé plus tôt dans l’année l’investissement dans le cadre de l’expansion de ses usines chimiques. Plusieurs sites européens étaient candidats, c’est donc finalement Anvers qui a été retenu.
Le groupe va y construire une usine de déshydrogénation du propane (PDH) et une unité de craquage, qui transformeront respectivement le propane et l’éthane en propylène et éthylène, des matières premières de produits chimiques utilisés dans quantité de secteurs comme l’automobile, la construction et le textile, les cosmétiques et l’hygiène, la pharmacie, l’électronique et les matériaux d’emballage.
Les nouvelles unités de production devraient être mises en service en 2024. “Dès qu’il sera opérationnel, le site créera 400 emplois à plein temps directs et cinq fois plus d’emplois indirects.
Quelque 3.000 ouvriers travailleront à sa construction”, indique un communiqué commun d’Ineos, du port d’Anvers, de l’agence FIT et de la fédération sectorielle essenscia.