Investir dans le bien-être mental, crucial pour conserver ses collaborateurs

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Les entreprises qui souhaitent conserver leurs travailleurs longtemps dans leur organisation doivent principalement investir dans leur bien-être mental, ressort-il d’une étude menée en avril par l’entreprise de services RH Acerta et l’université de la KU Leuven auprès de près de 400 CEO et responsables des ressources humaines.

Les entreprises qui souhaitent conserver leurs travailleurs longtemps dans leur organisation doivent principalement investir dans leur bien-être mental, ressort-il d’une étude menée en avril par l’entreprise de services RH Acerta et l’université de la KU Leuven auprès de près de 400 CEO et responsables des ressources humaines. Un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée et des possibilités de formation viennent compléter le top trois des conditions à remplir pour concevoir une politique de carrière durable.

Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à comprendre qu’elles doivent travailler sur les carrières flexibles si elles souhaitent remporter la guerre des talents, analysent Acerta et la KU Leuven. Les travailleurs ne s’absenteront ainsi pas pendant de longues périodes et travailleront plus longtemps dans l’organisation. La mise en oeuvre pratique de ce travail “faisable” demeure cependant généralement un défi pour les entreprises.

Une bonne rémunération

La bonne santé mentale des travailleurs constitue la condition numéro un (90%) pour qu’ils restent plus longtemps dans l’entreprise. Viennent ensuite un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée (82%) et les possibilités de développement pour pouvoir continuer à travailler (78,3%).

Acerta a également interrogé un échantillon de 3.000 travailleurs sur leur vision des carrières durables et du travail faisable. Ils considèrent eux aussi que la santé mentale et un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée représentent les conditions les plus importantes pour pouvoir travailler correctement et longtemps.

Une rémunération qui répond à leurs besoins financiers complète le top trois. “Lorsque les travailleurs sont satisfaits de leur salaire et de l’attention portée à leur santé mentale, à leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée et aux possibilités de formation, nous constatons qu’ils se sentent également bien et sont plus résilients, ce qui entraîne des effets bénéfiques sur leur travail et leurs prestations (…). Les employeurs auraient donc tout à gagner à investir à cet égard par le biais de programmes de développement, de carrières actives et de bien-être“, recommande Benoît Caufriez, directeur d’Acerta Consult et expert en RH.

Autre conclusion de l’enquête : les employeurs ont encore du chemin à parcourir pour parvenir à une politique de carrière véritablement durable. Ils reconnaissent ainsi qu’ils comptent encore trop sur la collégialité entre les collaborateurs et sont également conscients qu’ils n’ont pas encore atteint leurs objectifs en matière de politique RH idéale pour parvenir à des carrières durables.

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