Infrabel a enregistré l’année dernière un bénéfice avant impôts de 36,4 millions d’euros. Ce bénéfice s’élevait à 48 millions en 2017 alors que les deux années précédentes étaient déficitaires. Ce résultat s’explique par “une gestion financière saine et la poursuite des efforts de rationalisation”, affirme mercredi le gestionnaire du réseau ferroviaire. Infrabel a ainsi pu procéder à un transfert de 17 millions de la dotation d’exploitation au profit des investissements.
En 2018, le trafic ferroviaire a augmenté de 1,8%, à 100,43 millions de trains-kilomètres. Le produit des redevances d’infrastructure a dans le même temps augmenté de 4,3% (à 760,3 millions d’euros), à la suite de l’indexation des prix.
En 2018, Infrabel a investi 884,9 millions d’euros dans l’infrastructure ferroviaire, dont la majeure partie a été consacrée au renforcement de la sécurité, à la ponctualité et au maintien du réseau. L’entreprise a, dans ce cadre, consommé la totalité de la dotation d’investissement mise à sa disposition, à savoir 779,8 millions d’euros.
2018 était par ailleurs la première année au cours de laquelle Infrabel disposait également de la contribution fédérale mise à disposition par le gouvernement dans le cadre du Plan stratégique pluriannuel d’investissement. Cette nouvelle source de financement a permis l’exécution de travaux à hauteur de 32,4 millions d’euros en 2018, dont principalement les travaux liés au redémarrage du RER.
L’effectif de personnel d’Infrabel a baissé, passant de 10.450 unités à temps plein début 2018 à 10.227 unités à temps plein fin 2018.