IBM supprime à son tour 3.900 emplois

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Après la vague de licenciements chez Alphabet, Meta, Amazon, ou encotre Twitter, c’est au tour de l’entreprise technologique IBM de supprimer 3.900 emplois. La firme a annoncé mercredi se séparer de près d’1,5% de son personnel.

La société d’Armonk (Etat de New York) n’a mentionné expressément ces suppressions d’emplois ni dans son communiqué de résultats, publié mercredi, ni lors de la conférence téléphonique de présentation de ses comptes trimestriels. Les dirigeants ont seulement évoqué une charge exceptionnelle de 300 millions de dollars, qui correspond, selon la source, au coût du plan social. Ce coût “est entièrement lié à la scission de Kyndryl et à la cession de l’activité santé”, a indiqué un porte-parole à l’AFP.

“Ces mesures n’ont pas été prises sur la base des performances de 2022 ou des projections sur 2023“, a-t-il précisé. En 2021, IBM a scindé du reste du groupe ses activités de conseil et de maintenance de systèmes d’information, l’une des branches historiques de la société mais moins porteuses que l’informatique à distance (cloud), dans lequel il a investi massivement. La nouvelle entité née de cette scission a été baptisée Kyndryl et est entrée en Bourse en novembre 2021.

Quant à l’activité relative au recueil et à l’analyse de données dans le milieu médical, qui faisait partie de la division Watson Health, elle a été vendue, début 2022, à la société d’investissement Francisco Partners. Si les postes concernés par le plan social étaient bien restés dans le giron d’IBM après ces deux séparations, il s’agit de fonctions liées à ces deux activités, selon la source.

IBM a aussi publié mercredi ses résultats le quatrième trimestre, avec un chiffre d’affaires de 16,7 milliards de dollars (15,3 milliards d’euros), ce qui est similaire aux résultats de l’année précédente et même mieux qu’escompté. Le bénéfice par action équivaut à 3,60 dollars, soit un peu plus que ce qui était pronostiqué. Le CEO d’IBM, Arvind Krishna, tente de renforcer la position du groupe dans le marché du cloud. L’année passée, les revenus de cette branche ont grimpé de 11%, à 22,4 milliards de dollars.

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