Harcèlement au travail : les supérieurs montrés du doigt

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Près de sept travailleurs sur dix (69 %) qui se disent victimes de harcèlement moral au travail décrivent leur supérieur comme un harceleur, révèle mardi une étude réalisée par la société de ressources humaines Securex.

En janvier 2011, 14 % des travailleurs affirmaient avoir souffert de harcèlement moral dans le cadre de leur travail au cours des 12 mois précédents. Un pourcentage qui n’a pas évolué depuis 2005, souligne l’étude.

69 % des plaignants affirmaient être harcelés moralement par leur supérieur, 31 % par un collègue, 12 % par un groupe de collègues et 7 % par des externes (clients, fournisseurs, patients, etc.).

Pour 2011, 9 % des travailleurs se plaignent d’une agression au travail, ce qui représente une importante diminution par rapport à 2009 et 2008, avec un pourcentage respectif de 13 % et 14 %.

Les employés (11 %) se disent davantage “victimes” de comportements agressifs que les cadres (7 %).

“De plus, il apparaît une différence tout à fait remarquable entre le secteur privé et le pouvoir public, constate Securex. Une comparaison des deux secteurs démontre que les employés statutaires au sein du gouvernement sont confrontés deux fois plus (15 %) à l’agression que ceux du secteur privé (7 %).”

En matière de harcèlement sexuel au travail, 1 travailleur sur 100 affirme en avoir été victime. En 2011, 45 % des “victimes” se plaignent de leur supérieur, 36 % d’un collègue, 18 % d’un groupe de collègues, et le même pourcentage d’une personne externe. Les femmes sont quatre fois plus à se dire victimes de harcèlement sexuel que les hommes (2 % contre 0,5 %).

Enfin, en 2011, 12 % des travailleurs disent avoir subi une discrimination. Dans 70 % des cas, c’est le supérieur qui est montré du doigt.

Trends.be, avec Belga

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