Le spécialiste des fruits et légumes Greenyard a baissé ses prévisions pour l’année comptable en cours. Les résultats du troisième trimestre (jusque fin décembre) ont été inférieurs aux attentes en raison de la concurrence sur les marchés belge et allemand. L’entreprise de Hein Deprez entreprend par ailleurs des changements: une “équipe de transformation” et une augmentation de capital qui n’est pas exclue. L’action a chuté de 27% à l’ouverture de la Bourse, à 5,6 euros.
“Les premiers signes de redressement ne se sont pas confirmés. Les résultats du troisième trimestre ont été plus faibles que prévu, principalement en raison de la pression soutenue dans la grande distribution dans l’alimentaire, surtout en Allemagne et en Belgique”, a indiqué l’entreprise lundi avant l’ouverture de la Bourse. Après l’été, les chiffres se sont améliorés en septembre et en octobre, et les “premiers signes de redressement se sont effondrés en novembre et en décembre”.
Sont aussi à prendre en compte les coûts et les pertes de production en raison “des exigences de service et de qualité en constante augmentation” de la part des détaillants. Ces éléments ont conduit à un chiffre d’affaires en chute de 4,5% qui a eu un “impact important sur la marge”. La société établie à Wavre-Sainte-Catherine (province d’Anvers) revoit ses prévisions de rebitda (résultat d’exploitation récurrent avant amortissements, impôts et charges financières) à la baisse pour son exercice comptable décalé (qui prend fin en mars), entre 60 et 65 millions d’euros.
L’entreprise va également mettre en place une “équipe de transformation” et élaborer un plan de redressement. La société discutera également des suites avec les banques dans les prochains jours. La direction est à la recherche de financements, n’excluant pas une augmentation de capital.