Greenyard a souffert, mais voit déjà des améliorations avec son plan de transformation

Le groupe Greenyard, spécialisé dans les fruits et légumes frais comme surgelés, a publié mardi ses résultats annuels définitifs pour l’exercice 2018-2019 clôturé au 31 mai dernier. On le savait, l’entreprise a souffert dans tous les segments. Mais le plan de transformation récemment entamé porte déjà ses fruits et démontre un important potentiel inexploité chez Greenyard, affirme confiant le nouveau co-CEO, Marc Zwaaneveld, dans un communiqué.

L’ebitda (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) a pratiquement été divisé en deux, pour atteindre 64,5 millions d’euros pour le dernier exercice. La dette de Greenyard s’est encore creusée, de 37,2 millions, pour atteindre 456,3 millions d’euros. Les ventes ont baissé, pour un chiffre d’affaires de 3,911 milliards (-4,3%). Ceci dit, les résultats du quatrième trimestre ont de quoi rendre le sourire au groupe, affirme-t-il. Tout comme les premiers résultats financiers du mois d’avril 2019, 1er mois de son nouvel exercice décalé, qui laissent entrevoir une hausse de l’ebitda de l’ordre de 20 millions d’euros en 2019-2020, et d’un peu plus encore l’année suivante.

Acculé par une année marquée par un été extrêmement sec et une importante action de rappel de produits en raison d’une contamination à la listeria dans une usine en Hongrie, le groupe a annoncé son plan de transformation en mars dernier. Bénéficiant du soutien des banques, il prévoit la perte de 422 emplois dans plusieurs pays où Greenyard est actif. Le groupe avait également annoncé une injection de capital frais, mais il n’a pas donné plus d’informations dans ses résultats ce mardi. Greenyard doit également se remettre à flot en se séparant de certains actifs. Il a annoncé lundi avoir cédé son usine hongroise de réfrigération au producteur de chips Roger & Roger.

Partner Content