Galler cherche une solution pour pouvoir produire hors de ses murs

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Déblayé, le site de Vaux-sous-Chevremont qui a été touché lors des inondations est maintenant en cours de nettoyage mais les infrastructures resteront à l’arrêt au moins jusqu’en fin d’année. La cinquantaine de travailleurs employés à l’atelier de Vaux-sous-Chèvremont est en chômage économique jusqu’en fin d’année.

L’atelier de la chocolaterie Galler situé non loin de la Vesdre à Vaux-sous-Chevremont (Chaudfontaine, province de Liège) s’active pour se remettre au plus vite des conséquences des inondations de la mi-juillet. Déblayé, le site est maintenant en cours de nettoyage mais les infrastructures resteront à l’arrêt au moins jusqu’en fin d’année.

Devant ce constat et face aux commandes à honorer d’ici la fin 2021, l’entreprise a pris langue avec plusieurs partenaires potentiels de production, tous situés en Belgique, explique Valérie Stefenatto, directrice de la communication de l’entreprise liégeoise. Il s’agirait de louer les infrastructures de ces entreprises et d’y faire venir les artisans Galler pour y poursuivre la production.

“Nous bénéficions de nombreuses marques de solidarité et pas mal de sociétés seraient prêtes à nous aider. Mais jusqu’ici, aucun accord n’a encore été conclu”. Les 15 jours à venir seront décisifs à cet égard. L’eau est montée jusqu’à deux mètres à certains endroits de l’atelier de Vaux-sous-Chèvremont, précise Valérie Stefenatto. “Nous avons notamment dû jeter tout ce qui était matière première pour le fourrage de nos produits (amandes, etc…)”.

“Nous venons de terminer les opérations de déblaiement, lesquels nous ont pris une semaine avec l’aide de notre personnel”, poursuit-elle. “On en est maintenant à la phase de nettoyage des bâtiments et des machines”.

Cette opération est délicate, précise Madame Stefenatto, car certaines machines ont plus de 40 ans. Ces machines d’origine, optimisées avec le temps, ne sont pas faciles à remplacer. Quelques machines ont été envoyées pour expertise en Italie mais d’autres ne sont pas démontablables et ne peuvent pas quitter le site. C’est le cas de trois d’entre-elles pour lesquelles des experts se déplaceront la semaine prochaine. Le scénario le plus optimiste envisage de réintégrer l’infrastructure de Vaux-sous-Chèvremont en janvier mais l’échéance de la fin du premier trimestre de l’an prochain est aussi avancé. Cela devra être déterminé au terme des expertises.

La cinquantaine de travailleurs employés à l’atelier de Vaux-sous-Chèvremont est en chômage économique jusqu’en fin d’année. “Notre but est de pouvoir les remettre au travail le plus rapidement possible”, assure Valérie Stefenatto. “C’est très dur pour certains qui ont également à déplorer des pertes au niveau privé à la suite de ces inondations“.

Une opération de parrainage a été mise sur pied en interne afin de venir en aide matériellement à ceux qui en ont besoin. A plus long terme, lorsque la phase de crise sera derrière elle, la chocolaterie Galler réfléchira à la possibilité d’un déménagement vers un autre site en région liégeoise où pourraient être réunies les activités effectuées jusqu’ici à Vaux-sous-Chèvremont et à Herstal (stock). “L’endroit reste à définir car il nous faut entre 7.000 et 10.000 m2 et une telle surface n’est pas facile à trouver”, indique encore Valérie Stefenatto.

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