FrieslandCampina veut supprimer un millier d’emplois
La coopérative néerlandaise de produits laitiers FrieslandCampina veut supprimer “environ 1.000 emplois” d’ici fin 2021, principalement aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne, a-t-elle annoncé mardi.
Là où c’est possible, cette réduction de l’emploi passera par des départs naturels, des reclassements et par des non-remplacements mais “des licenciements secs ne peuvent être exclus”, selon la direction. La répartition précise des pertes d’emplois entre les trois pays n’est pas encore connue.
La coopérative, qui dit vouloir accélérer sa transformation en raison des conséquences de la crise sanitaire, compte réaliser à partir de 2022 des réductions structurelles de coûts de plus de 100 millions d’euros par an. Les coûts de restructuration devraient quant à eux atteindre entre 150 et 175 millions d’euros, principalement imputés sur l’exercice 2020.
La productivité doit être augmentée dans la chaîne d’approvisionnement, notamment aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne, avec une attention particulière portée sur des sites de production présentant une surcapacité structurelle, indique encore FrieslandCampina.
La coopérative n’exclut pas en outre de se défaire de certaines activités non-essentielles afin de renforcer ses fonds propres.
De plus, le senior management se verra priver de bonus à long terme en 2020.
FrieslandCampina est présente dans 36 pays et a réalisé un chiffre d’affaires de 11,3 milliards d’euros en 2019. La coopérative compte quelque 24.000 travailleurs, dont près de 8.000 aux Pays-Bas, plus de 1.300 en Belgique et près de 1.500 en Allemagne, selon l’agence de presse néerlandaise ANP.