Forte hausse du chiffre d’affaires pour Roularta au premier semestre

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Deux tiers des revenus sont désormais issus des marques de magazines détenues par Roularta, contre un tiers il y a quatre ans

Le chiffre d’affaires de Roularta a augmenté de près de 20% au premier semestre par rapport aux six premiers mois de 2021, pour atteindre 169,7 millions d’euros, a fait savoir vendredi le groupe de médias. Cette progression s’explique notamment par l’acquistion de magazines.

Deux tiers des revenus sont désormais issus des marques de magazines détenues par Roularta, contre un tiers il y a quatre ans, “ce qui confirme l’objectif à long terme de Roularta Media Group de générer ainsi un flux de trésorerie stable et d’évoluer d’un environnement B2B vers un environnement principalement B2C”.

Outre les magazines (Le Vif, Trends, Sport/Foot Magazine,…), Roularta détient entre autres L’Echo et De Tijd via la coentreprise Mediafin (exploitée à 50% avec Rossel). Les deux quotidiens économiques ont connu un bon premier semestre, avec un chiffre d’affaires en hausse de près de 10% par rapport à l’année dernière et qui atteint 38,3 millions d’euros.

L’Ebitda s’est clôturé à 10,1 millions d’euros (+15,8% par rapport à l’année dernière). Le chiffre d’affaires des abonnements du groupe de médias affiche une croissance de 13,4 millions d’euros, soit une progression de 29,8% par rapport à l’année précédente grâce au portefeuille d’abonnements supplémentaire des magazines faisant partie des acquisitions.

Hors acquisitions, on note une baisse de 2,2%. Le groupe a franchi au cours de ce premier semestre le cap du million d’abonnés. Les rentrées publicitaires ont augmenté (+6,2%), tant en version papier (+5,4%) qu’en numérique (+10,7%). Hors acquisitions, le chiffre d’affaires publicitaire termine sur un statu quo.

Le résultat net du groupe a reculé de 11,5%, à 7,2 millions d’euros. Concernant les perspectives sur l’ensemble de l’année, les responsables de Roularta souhaitent rester prudents. Le contexte géopolitique et sanitaire demeure incertain. De plus, les prévisions pour les rentrées générées par les abonnements “restent stables mais délicates. Nous devons rester vigilants par rapport à l’impact du pouvoir d’achat des lecteurs sur leur choix de prolonger ou souscrire un abonnement”, avance le groupe.

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