Forte de son succès à Bruxelles et en Wallonie, la start-up Legacio s’étend en Flandre

Killian Geleyn: "L'idée est que Legacio devienne une marque de référence pour toutes les démarches post-décès." © PG

La start-up bruxelloise Legacio, qui a développé une plateforme en ligne spécialisée dans la succession, va s’étendre en Flandre à partir du mois d’avril, annonce-t-elle mardi. Un an après le lancement de ses activités en Belgique francophone, le modèle est rentable et a permis d’économiser un total d’environ 500.000 euros en frais de notaire ou, en moyenne, 1.500 euros par dossier.

Legacio a pour ambition de simplifier les démarches de succession, en s’occupant notamment de toutes les démarches à effectuer en cas de décès, au nombre moyen de 300 par jour en Belgique (plus de 100.000 sur base annuelle). En particulier de la déclaration de succession, une obligation légale parfois méconnue des héritiers.

Selon une enquête menée en ligne par la legaltech bruxelloise auprès de 1.000 personnes de plus de 45 ans, il apparait en effet que trois quarts des sondés n’ont rien mis en place pour leur succession, alors que deux tiers ont la volonté de transmettre un héritage, et qu’environ 40% n’ont jamais entendu parler de cette obligation de remettre une déclaration de succession.

Plus d’une personne interrogée sur deux pense, en outre, à tort que le notaire est obligatoire pour cette démarche, alors qu’il ne s’agit pas d’un acte notarié. Enfin, la majorité (60%) des Belges surestiment l’impôt sur l’héritage.

Lancée il y a un an, la start-up, composée d’informaticiens et de juristes, est rentable depuis le début de ses activités et ouvre des dossiers tous les jours, affirme son CEO et co-fondateur François Kiesecoms. Fin 2020, elle a clôturé un premier tour de financement auprès d’entrepreneurs belges, lui permettant de collecter 125.000 euros.

De quoi, au vu de sa forte croissance en Belgique francophone, se lancer en Flandre à partir du mois d’avril, viser quelque 3.000 héritiers sur l’ensemble de l’année et devenir le premier acteur national dans son domaine. Avant, Legacio l’espère, un nouveau tour de financement, plus conséquent, fin d’année pour pouvoir soutenir l’internationalisation (vers la France et aux Pays-Bas).

Partner Content