FNG est “l’exemple d’une société capitaliste gargantuesque”

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“Il faut se tourner vers ceux qui ont commis les erreurs, notamment l’ancien CEO du groupe FNG, qui a démissionné il y a un mois, et maintenir un maximum d’emplois”, plaide le syndicat CNE lundi, après l’annonce d’une restructuration du groupe de mode. La maison-mère des enseignes Brantano, CKS et Miss Etam pourrait fermer jusqu’à 47 magasins et supprimer 287 emplois.

“C’est l’exemple d’une entreprise capitaliste, qui grandit de manière disproportionnée en réalisant des acquisitions grâce à l’endettement”, déclare Myriam Djegham, secrétaire permanente CNE. “Tant que ce système fonctionne, les actionnaires sont rétribués. Quand le projet gargantuesque ne fonctionne plus, ce sont les travailleurs qui paient les risques pris, alors qu’ils ne sont pas responsables”, dénonce-t-elle.

“Le patron qui part un mois avant d’annoncer un plan de licenciement, ce sont les rats qui quittent le navire”, s’indigne-t-elle. Le groupe avait changé de CEO début mai, Manu Bracke succédant à Dieter Penninckx, qui avait démissionné pour raisons médicales. Yves Pollé a ensuite été nommé début juin CEO ad interim avec pour mission de mettre en oeuvre un plan de relance.

Le syndicat précise que des discussions démarreront dans le courant de la semaine prochaine dans le cadre de la procédure Renault.

Le groupe entend passer par une procédure de réorganisation judiciaire pour ses activités belges. Une demande en ce sens a été déposée auprès du tribunal pour l’entreprise de Malines.

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