Fluxys collabore avec Gascade pour un projet de canalisation d’hydrogène en mer du Nord

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Le gestionnaire d’infrastructures gazières Fluxys et l’Allemand Gascade ont déposé auprès de la Commission européenne une demande de statut de “projet d’intérêt commun” pour “AquaDuctus”, leur projet de canalisation offshore pour l’hydrogène vert en mer du Nord, ont-ils annoncé lundi.

“La canalisation offshore, qui aura une longueur de plus de 400 km une fois terminée, deviendra le pilier de la future infrastructure d’hydrogène offshore de l’Allemagne et de l’Europe“, annonce l’administrateur délégué de Gascade, Christoph von dem Bussche, tout en soulignant le caractère “européen et d’interconnexion du projet”. En effet, la canalisation “AquaDuctus” est conçue comme une “colonne vertébrale”, capable de collecter l’hydrogène de plusieurs sites de production tout en offrant la possibilité de se raccorder à d’autres flux internationaux d’hydrogène passant par la mer du Nord. L’hydrogène sera acheminé jusqu’à la côte allemande par la canalisation en mer (offshore) et alimentera le réseau d’hydrogène terrestre (onshore) dans ce pays. “

Nous sommes convaincus que la canalisation offshore AquaDuctus sera un élément clé de l’approvisionnement énergétique futur de l’Europe et une avancée majeure vers la neutralité climatique”, estime pour sa part l’administrateur délégué de Fluxys, Pascal De Buck.

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Projet d’intérêt commun

L’obtention du statut de “projet d’intérêt commun” dans le domaine de l’énergie permet de faciliter la mise en oeuvre d’un grand projet, grâce à une accélération des procédures administratives ou à la possibilité de bénéficier d’un soutien financier européen.

La première étape d'”AquaDuctus” prévoit de raccorder dès 2030 la canalisation au parc éolien à hydrogène allemand SEN-1. Par après, des parcs éoliens situés plus au large dans la zone économique exclusive de l’Allemagne pourront être reliés, ainsi que des infrastructures d’hydrogène exploitées par d’autres pays de la mer du Nord. D’ici à 2035, le gazoduc offshore doit devenir un corridor principal pour l’hydrogène, transportant jusqu’à un million de tonnes d’hydrogène par an en Allemagne.

Selon les deux gestionnaires d’infrastructures gazières, une étude de faisabilité complète du projet a déjà été menée à bien et confirme la faisabilité technique et de planification de toutes les phases du projet.

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