Fin de l’activité Proximag: une fermeture prévisible pour les syndicats en raison notamment d’une “gestion hasardeuse”
La société L’Avenir Advertising (LAA), éditeur de Proximag, a confirmé vendredi son intention de procéder à un licenciement collectif et a entamé dans la foulée la phase 1 d’un plan Renault, indique le front commun syndical Setca-CNE. Les syndicats évoquent une fermeture prévisible en raison notamment d’une “gestion hasardeuse”. Au total, 51 emplois sont concernés.
Nethys a annoncé cette décision jeudi dans un communiqué, une conséquence “de la situation financière de l’entreprise et du fait qu’il ne semble plus exister de modèle économique pour la presse périodique gratuite ‘toutes-boîtes'”. Les annonces “papier” sont désormais largement remplacées par des annonces en ligne et le portefeuille des clients pour la publicité, qui sont principalement dans le cas de Proximag des commerces de proximité, se rétrécit de plus en plus dans un secteur déjà en difficulté, explique le groupe.
Selon les syndicats, la situation de l’entreprise s’est dégradée ces dernières années à cause de la situation difficile du marché mais également en raison d’une “gestion hasardeuse”. Onze des 51 emplois devraient être repris par le groupe IPM. Les organisations syndicales exigent que la direction explore toutes les pistes possibles afin de préserver les 40 autres emplois.
“Des contacts sont en cours avec d’autres sociétés actives dans le secteur et des démarches semblables sont menées au sein des sociétés du groupe Nethys”, ajoutent-ils. “Le front commun syndical n’acceptera pas que les travailleurs soient laissés sur le carreau.”
Le groupe a enclenché en février dernier le processus de vente de son pôle presse, avec les activités des Editions de l’Avenir (L’Avenir) et de L’Avenir Hebdo (Moustique) qui devraient être reprises par IPM Group SA. Par contre, aucun candidat n’a pu être retenu pour l’activité “toutes-boîtes”.