Face aux conclusions de l’étude d’incidence, Brussels Airport veut un cadre légal stable

Brussels Airport plaide pour “un cadre légal stable et cohérent pour son développement durable”, réagit mardi l’entreprise à la publication de l’étude d’incidence sur les nuisances sonores autour de l’aéroport de Zaventem.

Face aux recommandations des experts du bureau d’études français Envisa, la société exploitante des lieux souhaite également de la stabilité pour les routes aériennes, la réglementation du bruit et les possibilités de développement, et ce, en concertation avec les communes concernées.

Pour les experts d’Envisa, il faudrait désigner officiellement l’exploitant de l’aéroport comme autorité opérationnelle principale pour tous les aspects du bruit des avions. Cela se justifie parce que c’est Brussels Airport Company qui décide des aéronefs qui y sont exploités et du moment où ils le sont, et c’est son activité qui est la plus exposée au risque d’impacts sonores insoutenables, appuient-ils. Selon eux, il faut donc dépolitiser la gestion quotidienne de l’aéroport.

Le bureau d’étude français se dit par ailleurs en faveur d’une réglementation nationale unique sur le bruit, qui serait verrouillée dans un accord intergouvernemental. Enfin, les experts préconisent l’élimination ou la réduction importante des vols de nuit.

“Nous plaidons pour un cadre légal, stable et cohérent pour le développement durable de Brussels Airport, mais aussi les routes aériennes, la réglementation du bruit et les possibilités de développement, et ce, en concertation avec les communes concernées”, a très succinctement réagi Brussels Airport à toutes ces recommandations mardi après-midi.

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