En visite chez Gofrino, la véritable gaufre de Liège au sucre perlé (En images)

© Raphael Demaret

De l’Ukraine au Japon en passant par Walibi

Installé depuis 2014 à Waremme, Gofrino compte aujourd’hui une grosse vingtaine d’équivalents temps plein. Pourtant, l’aventure de Miguel Iribarren et Etienne Vauthier n’a pas démarré dans notre plat pays : les deux fondateurs ont en effet commencé à mettre la main à la pâte en Ukraine où, avec un atelier de production et plusieurs points de vente, ils ont fait découvrir les gaufres de Liège à la population locale, sous la marque Gofre… Ce n’est qu’en 2011 qu’ils reviennent en Belgique et qu’ils reprennent, afin d’assurer une production constante, l’atelier Geurts, ” reconnu pour la qualité exceptionnelle de sa gaufre “. Un an après, ils rachètent aussi La Doyenne liégeoise, un autre atelier également réputé pour ses gaufres, avant de s’installer dans leur bâtiment actuel. La fibre internationale est toutefois toujours bien présente au sein de l’entreprise. L’essentiel de la production part à l’étranger. ” Notre chiffre se fait environ à 70 % à l’export, partout dans le monde, notamment beaucoup vers la Scandinavie “, explique Miguel Iribarren. Gofrino propose différents produits, en frais ou en pâtons surgelés. Parmi ses clients belges, l’entreprise peut compter sur des parcs d’attractions tels que Walibi et Bellewaerde. ” Le secteur est plutôt en croissance actuellement. La production ne suit pas la demande “, précise le responsable.

Pour conquérir un maximum de marchés, l’entreprise multiplie les certifications. ” Notamment en matière de traçabilité, qui est un aspect très exigeant. Nous sommes soumis à des contrôles intenses. Tous les six mois, nous avons, par exemple, un audit complet durant trois jours “, explique encore le chef de production. Gofrino compte désormais s’attaquer à de nouveaux marchés et plus précisément le Japon, qui pourrait bien amener de belles perspectives. ” Il faut toutefois un peu modifier notre offre. Les gaufres seront, par exemple, plus petites. Les Japonais ont d’autres attentes. Ils ne sont notamment pas vraiment friands du sucre qui brunit en cuisant. Nous devons donc nous adapter même si, personnellement, je trouve que c’est le meilleur “, sourit Miguel Iribarren.

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