Des shifts de douze heures autorisés dans les entrepôts le week-end

Les entrepôts de la firme forment un maillage mondial parfaitement étudié. © Belgaimage

Les syndicats et les employeurs du secteur de la logistique se sont mis d’accord sur des shifts de douze heures de travail pendant les week-ends. “Un accord historique”, soulignent jeudi la fédération professionnelle UPTR (Union professionnelle du transport et de la logistique) et le syndicat socialiste.

Des négociations sont en cours depuis plusieurs années mais, jusqu’à présent, les shifts de douze heures le week-end dans les entrepôts logistiques n’étaient possibles qu’après un accord dans une entreprise. Au niveau du secteur, la limite était fixée à dix heures.

La situation est donc sur le point de changer. Jeudi matin, un accord a été conclu au sein de la commission paritaire du transport et de la logistique pour une régulation au niveau sectoriel, précise l’UPTR. “Dans le secteur de la logistique, il est désormais possible de faire travailler les équipes deux fois douze heures le week-end”, explique la fédération professionnelle dans un communiqué.

L’accord est confirmé par le syndicat socialiste des travailleurs du secteur. Le régime s’applique au personnel non roulant, précise le syndicaliste Tom Peeters, donc aux personnes qui travaillent dans les entrepôts (Kuehne+Nagel ou DHL par exemple).

Le syndicat socialiste salue également l’accord. “Dans toute la discussion sur le commerce électronique, nous avons une fois de plus montré que nous pouvons réaliser un certain nombre de choses dans le secteur en termes de flexibilité”, ajoute Tom Peeters. Selon lui, beaucoup de travailleurs réclament la possibilité de prester deux fois douze heures le week-end.

Dans le secteur de la logistique, un accord avait par ailleurs déjà été trouvé sur le travail de nuit.

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