“Déployer les grands moyens pour éviter une catastrophe sociale et financière”
“L’intention de nos gouvernements doit être qu’aucune entreprise ne fasse faillite à la suite de cette crise. Comme l’a également décidé le président français pour les entreprises en France. Il est donc urgent de déployer les grands moyens. Avec des mesures limitées telles que la seule répartition des impôts, nous n’y parviendrons pas. Deux grands axes d’action sont nécessaires: le social et le financier”, a déclaré jeudi Fa Quix, directeur général de Fedustria, la fédération du secteur textile, du bois et du meuble.
D’un point de vue financier, il est impératif, selon Fedustria, que tous les crédits aux entreprises soient garantis par l’État aussi longtemps qu’il le faut pour surmonter cette période de crise. En outre, ajoute la fédération, des crédits-ponts supplémentaires devront être accordés par les banques, également garantis par le gouvernement. Des facilités de remboursement flexibles devront également être accordées.
Fedustria demande aussi la possibilité de report et d’étalement du paiement de taxes et contributions sans pénalités ni intérêts de retard.
La fédération plaide aussi pour un catalogue de mesures sociales pour les travailleurs comme l’acceptation automatique par l’Onem de la force majeure comme motif pour tout chômage temporaire résultant de la crise du coronavirus, la suppression de l’exigence de reconnaissance en tant qu’entreprise en difficulté pour le chômage temporaire pour raisons économiques pour les employés, le chômage temporaire à partir du jour de la notification à l’Onem etc.
“Si le gouvernement n’agit pas rapidement, vigoureusement et de manière ciblée dès maintenant, nous risquons de nous retrouver dans un désert économique après la crise du corona. Nos employés seront en bonne santé, mais au chômage. Et il n’y aura plus de sécurité sociale lorsque l’assise économique aura disparu”, conclut M. Quix.