Démission de Henri de Romrée, numéro deux de Bpost

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Henri de Romrée, le directeur de la division américaine de Bpost, démissionne, annonce mercredi l’entreprise postale, précisant que cette décision intervient pour des raisons familiales.

Henri de Romrée a été directeur financier de l’entreprise de 2018 à 2019 et a dirigé l’activité Mail & Retail pour la Belgique, avant de reprendre les activités nord-américaines en 2020. Il était également membre du comité exécutif du groupe Bpost et CEO de Radial.

Sous sa direction, cette filiale américaine de l’entreprise belge a connu sa première croissance rentable depuis son acquisition, malgré la période Covid-19, relève l’intéressé, qui a cependant décidé de rentrer en Belgique pour raisons familiales.

“Bien que nous regrettions ta décision, nous en comprenons parfaitement les raisons. Nous te remercions pour tes réalisations et te souhaitons beaucoup de succès dans tes projets futurs, Henri”, commente Jean-Paul Van Avermaet, patron du groupe Bpost.

L’annonce concernant le processus de succession d’Henri de Romrée suivra en temps utile, précise encore l’entreprise postale.

Selon les journaux de Mediahuis, M. De Romrée était pressenti comme prochain PDG de bpost. Mais en interne, il a fait savoir il y a une dizaine de jours qu’il ne souhaitait pas rester au sein de la société. Il aurait de plus en plus de difficultés avec la façon dont Jean-Paul Van Aver­maet dirige bpost. Bien qu’il ait démissionné il y a dix jours, bpost n’a pas encore communiqué son départ, ce que l’entreprise a finalement fait mercredi.

L’actuel CEO de bpost est entre autres concerné par une enquête de l’Autorité belge de la concurrence, qui suspecte une entente illégale sur les prix entre différentes sociétés de sécurité et de gardiennage dont G4S (avec Securitas et Seris), qu’il dirigeait auparavant.

Une enquête est aussi menée par le ministère américain de la justice, avec d’importantes conséquences pour le PDG et son entreprise. En effet, M. Van Avermaet ne peut plus se rendre aux États-Unis car il risque d’être arrêté pour être interrogé par le FBI.

Toujours selon les titres Mediahuis, le groupe bpost aurait commencé à rechercher un successeur. Le chasseur de têtes Headhunter Egon Zehnder a déjà approché divers managers pour remplir la mission à la tête de l’entreprise publique. Toutefois, une porte-parole de bpost a nié qu’un tel mandat ait été confié à Egon Zehnder.

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