De retour en bourse, quel avenir pour le Club Med?

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De retour en bourse, à Hong Kong cette fois, le Club Med va pouvoir “accélérer encore son développement”, notamment dans les Alpes et en Chine qui est déjà son deuxième marché, a affirmé à l’AFP Henri Giscard d’Estaing, PDG du groupe détenu par le géant chinois Fosun.

“La semaine dernière a été très symbolique” pour la marque au trident, “car simultanément à l’inauguration de notre plus grand village des Alpes aux Arcs en Savoie, fruit de cent millions d’euros d’investissements, avait lieu la première cotation à la bourse de Hong Kong”, résume le dirigeant, fils de l’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing.

Vendredi dernier, le pionnier des villages-clubs a ainsi fait son entrée dans l’indice hongkongais, au sein de Fosun Tourism, une des branches du groupe diversifié qui était devenu actionnaire à 100% du Club Med en 2015, avant de le retirer de la bourse de Paris. Avec Fosun, “la relation est ancienne”, met en avant Henri Giscard d’Estaing: entré au capital du groupe français dès 2010 pour l’aider à se développer en Chine, le conglomérat devient actionnaire majoritaire cinq ans plus tard et soutiendra financièrement “la montée en gamme du Club, son développement digital et son internationalisation”.

L’an dernier, le Club Med a séduit 1,35 million de clients dans le monde. Il affiche un volume d’affaires de 1,5 milliard d’euros (+3,8% sur un an), et affirme être “structurellement rentable”. Et depuis 2015, la Chine est même devenue son deuxième marché (après la France), avec six “resorts” en activité et quatre autres en projet, qui se concrétiseront d’ici fin 2020.

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