“Créer son entreprise avec un euro est une utopie !”

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Seuls 42 Belges ont créé leur “SPRL starter” en juin. Un flop total ? Il est trop tôt pour le dire, estime le SNI, tandis que l’Unizo souligne les limites du système, avec des frais pour créer son activité indépendante bien plus élevés que l’unique euro revendiqué.

En juin, 42 SPRL starter (SPRLS) ont été créées, pour 1.574 SPRL et 1.027 sociétés constituées d’une seule personne. Le concept n’accroche donc pas, écrit lundi le quotidien De Standaard.

Le gouvernement espérait stimuler l’envie d’entreprendre grâce à cette initiative. “Nous avons reçu beaucoup de questions lorsqu’on a commencé à parler des SPRLS, nuance Marc Van de Werf, coordinateur du guichet d’entreprises Zenito. Mais la demande s’est tue lorsque cette nouvelle forme d’entreprise a réellement été lancée.”

Pour juillet, on ne compte encore que neuf créations de SPRLS, ressort-il des chiffres de Graydon.

Les SPRL starter, un flop ? SNI et Unizo estiment qu’il est trop tôt pour juger

L’Unizo, l’Union flamande des entrepreneurs indépendants, et le Syndicat national des indépendants sont demandeurs d’une analyse approfondie, mais seulement d’ici quelques mois. Selon un communiqué du SNI, après un mois, il est trop tôt pour tirer des conclusions : “Il est nécessaire de mener une campagne d’information honnête auprès des candidats entrepreneurs !”

SNI et Unizo font également remarquer qu’il ne suffit pas d’un euro de capital pour fonder une SPRLS, car les frais pour créer son activité indépendante sont bien plus élevés : “Les banques et les partenaires commerciaux attendent eux aussi un certain engagement financier pour la création d’une SPRLS !”, écrit l’Unizo dans son propre communiqué.

Trends.be, avec Belga

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