Question de goût ou de génération? Si nos aînés apprécient l’amertume du chicon, elle déplaît en revanche aux moins de 40 ans, de plus en plus nombreux à bouder cet “or blanc” découvert un peu par hasard à Bruxelles au milieu du 19e siècle.
Toutes générations confondues, nous en mangeons désormais moins de trois kilos par an, contre quatre il y a encore une vingtaine d’années. Et les campagnes de marketing régulièrement menées échouent à inverser la tendance.
Peut-être la découverte d’une doctorante de l’université de Gand y parviendra-t-elle? Charlotte De Bruyn est en effet parvenue à identifier le gène responsable de ce “mauvais goût” et à neutraliser ce dernier.
Trouver des chicons ainsi génétiquement modifiés dans notre assiette n’est toutefois pas pour demain. Après-demain, peut-être, lorsque l’Europe aura donné son feu vert.