Bertrand Alexandre, le nouveau pilote du Biopark de Gosselies

Florence Bosco et Bertrand Alexandre, le nouveau pilote du Biopark de Gosselies © pg
Christophe De Caevel
Christophe De Caevel Journaliste Trends-Tendances

L’économiste français succède à Florence Bosco, qui ne quitte pas tout à fait le Biopark : elle devient en effet CEO d’une biotech américaine qui s’installera prochainement à Gosselies

“J’ai hâte de faire du BioPark la première destination européenne pour les pépites biotechs locales et internationales.” C’est en ces termes que Bertrand Alexandre s’est réjoui de sa désignation comme CEO du Biopark de Gosselies. Il faudra en effet attirer des entreprises puisqu’un plan d’investissement immobilier de 70 millions d’euros a été lancé cette année, afin de doubler la capacité du parc d’activités d’ici 2024. Actuellement, le Biopark de Gosselies héberge 85 entreprises, pour un total de plus de 3.000 emplois.

“Nous sommes à un point d’inflexion dans la croissance du Biopark, analyse Florence Bosco, qui cède donc le relais après cinq années “passionnantes” à la tête du Biopark. Les start-ups et spin-offs pionnières ont grandi, des acteurs internationaux sont arrivés avec d’impressionnants plans d’investissement et le développement de l’emploi s’est accéléré avec le développement des CDMO (sociétés qui produisent pour compte de tiers, ndlr). Je suis ravie que Bertrand ait accepté d’être mon successeur. Il apportera beaucoup de valeur ajoutée au Biopark.”

Diplômé de l’École Supérieure des Sciences Économiques et Commerciales (ESSEC) en France, Bertrand Alexandre affiche en effet des atouts très intéressants, avec une trentaine d’années d’expérience dans le secteur auprès d’entreprises comme Sanofi, Boston Consulting Group, Boehringer Mannheim, GSK ou encore Celyad. Il apporte avec lui une belle expertise en matière de stratégie commerciale, de marketing, d’accès au marché, de finance et de business development, ainsi qu’un réseau international dans le monde des biotechs, qui seront très précieux pour le futur du Biopark.

Florence Bosco et “le coeur du métier”

Florence Bosco ne quittera pas tout à fait le Biopark puisqu’elle devient la CEO de la future implantation locale d’une biotech créée à Boston et spécialisée en oncologie (le nom ne devrait être dévoilé qu’en septembre). “Je vais donc devenir membre du Biopark”, sourit-elle. Ingénieure civile en chimie, Florence Bosco a toujours travaillé dans le secteur pharmaceutique. Elle fut notamment la première employée d’Hugues Bultot et José Castillo dans l’un de leurs projets qui ont précédé Univercells. “Je faisais de la R&D dans les bioréacteurs, se souvient-elle. A leurs côtés, j’ai contracté le virus de l’entrepreneuriat.” Elle a alors lancé un projet d’organisation des études cliniques entre les trois hôpitaux académiques bruxellois, avant de rejoindre le Biopark en 2016. Elle y serait sans doute restée quelques années encore si elle n’avait reçu la proposition de prendre la tête d’une biotech pour développer un médicament. “J’avais occupé différents postes dans le secteur mais développer un médicament, c’est vraiment le coeur du métier de l’industrie pharmaceutique, confie Florence Bosco. J’en rêvais depuis longtemps.” “Nous tenons à remercier Florence Bosco pour son importante contribution au succès du BioPark au cours des cinq dernières années, a commenté Anne Prignon, présidente du BioPark et directrice générale de Sambrinvest. Son travail de mise en place d’une stratégie de création d’entreprises et de développement de la stratégie immobilière en collaboration avec les parties prenantes locales ainsi que sa collaboration étroite avec la Région wallonne constitue une excellente plateforme de croissance pour notre écosystème biotech.”

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