Avec Velocom, la publicité mobile et locale prend le guidon

Sébastien, l'un des " bikers " de Velocom © PG

Ludiques et écoresponsables, les vélos publicitaires de VeloCom arpentent les rues et suscitent la curiosité des passants.

Vous les avez peut-être déjà vu circuler à Bruxelles, des vélos verts tirant des panneaux d’affichage de quatre mètres carrés ou un vitrine d’exposition en plexiglas… Des cyclistes font voyager ces publicités ambulantes dans les rues de la capitale, pouvant ainsi parfois accéder à des lieux interdits aux voitures et atteindre de nouvelles cibles. Avec leurs vélos, les responsables de Velocom affirment pouvoir atteindre plus de 50.000 personnes par jour.

Au départ, Aurel Zola et Charles Druet sont deux amis d’enfance bruxellois qui souhaitaient soutenir les commerces locaux, les indépendants et les évènements. Ils constatent qu’ ” à part les flyers dans les boîtes aux lettres et les revues communales, il n’y a pas d’offre de publicité adéquate “, se souvient Aurel Zola. Les deux amis ont alors l’idée de proposer un service de vélos publicitaires.

Avec Velocom, la publicité mobile et locale prend le guidon
© PG

Soutenus par Village Partenaires, ils se lancent en janvier 2017 sur fonds propres. Des vélos de seconde main ont été réparés et avec des matériaux recyclés, un artisan a pu construire les panneaux remorquables. Stockés dans un atelier à Ixelles, les six vélos et leurs remorques (leur nombre sera doublé à l’automne) sont prêts à rouler partout en Belgique. Velocom va d’aillleurs prochainement rouler à Gand (pour le Jazz Gent Festival ), Namur et Anvers.

Velocom, qui emploie neuf personnes à temps plein, s’occupe de la campagne de communication et de l’affichage. ” Mais nos bikers ne font pas que rouler ; ils sont trilingues et font aussi office d’ambassadeurs au niveau de la communication “, précise Aurel Zola. La start-up propose aussi des parcours prédéfinis en fonction des cibles à toucher. Les itinéraires et les horaires ont été développés grâce à des analyses faites par Atrium sur les taux de fréquentation des quartiers bruxellois. Cette nouvelle forme de publicité verte et mobile offre une alternative dans l’air du temps. ” Depuis quelques années, beaucoup de gens reviennent vers quelque chose de plus écolo, de manuel, explique Charles Druet. On voit maintenant avec une certaine nostalgie le retour du vintage, et par exemple du vélo. On veut aussi participer à une meilleure mobilité dans les grandes villes. ” Le Festival Couleur Café, Brussels Major Event et l’ING Art Center, entre autres, ont déjà accepté de se faire balader par Velocom.

600 euros

C’est le prix d’une campagne de trois jours, par vélo.

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