Avec le déconfinement, quels sont les nouveaux défis des entreprises belges

Illustration. © PG

Le coronavirus affecte encore le chiffre d’affaires des entreprises belges mais l’attention se porte peu à peu sur des goulets d’étranglement au niveau de l’offre, comme de pouvoir assurer la chaîne d’approvisionnement ou pourvoir les postes vacants. C’est ce qu’il ressort mardi de l’étude mensuelle de l’Economic Risk Management Group (ERMG), mis sur pied par la Banque nationale.

Le récent assouplissement des mesures de restriction a entraîné un redressement significatif du chiffre d’affaires dans certaines branches d’activité spécifiques telles que les professions de contact non médicales et le secteur des arts, spectacles et services récréatifs, d’après l’enquête, la 21e depuis mars 2020, réalisée au début de la semaine dernière et dont l’objectif est d’évaluer l’incidence de la crise du coronavirus et des mesures restrictives sur l’activité économique et sur la santé financière des entreprises.

La perte totale de chiffre d’affaires encourue par l’économie belge en raison de la crise du coronavirus ne s’est toutefois guère atténuée, ajoute l’ERMG. Si les prévisions concernant le chiffre d’affaires font toujours état de (faibles) dommages persistants, d’autres indicateurs, comme la perception du risque de faillite, se sont, en revanche, nettement améliorés en ce mois de mai.

L’attention se déplace progressivement vers les problèmes de capacité au niveau de l’offre. Deux tiers des entreprises éprouvent ainsi des difficultés à pourvoir leurs postes vacants, au moins pour certains profils, mais aussi souvent de façon plus générale. En outre, la chaîne d’approvisionnement est largement perturbée dans de nombreuses branches d’activité, dont l’industrie, la construction et de larges pans du commerce. Ces entreprises ont vu le coût de leurs inputs (coûts des inputs intermédiaires, des matières premières, du transport, de l’emballage, etc.) augmenter considérablement.

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