Avec davantage de personnel et d’avions, Brussels Airlines entend déployer ses ailes

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Brussels Airlines veut se développer, avec plus d’avions et davantage de personnel, a-t-on appris mardi auprès de la compagnie aérienne. Des offres d’emploi ont déjà été publiées et divers scénarios de croissance sont sur la table.

Des troubles sociaux avaient touché la filiale belge du groupe allemand Lufthansa avant l’été. Une grève de plusieurs jours pour dénoncer une charge de travail trop élevée avait ainsi affecté de nombreux voyageurs. Financièrement aussi, la situation de Brussels Airlines n’est pas optimale: au premier semestre, l’entreprise a enregistré une perte opérationnelle de 89 millions d’euros.

Deux mois plus tard, la paix sociale semble être revenue. Selon la direction, des groupes de travail ont bien avancé sur les problèmes de charge de travail ces dernières semaines et “une nouvelle façon de collaborer” a été trouvée. La direction voit même à présent des opportunités sur le marché et veut étendre sa flotte et le nombre de travailleurs, a-t-il été annoncé en interne mardi. “Nous étudions actuellement différents scénarios de croissance, que nous détaillerons dans un avenir proche”, explique Maaike Andries, porte-parole de Brussels Airlines. On devrait avoir plus de clarté dans les mois à venir et tout se fait en étroite collaboration avec Lufthansa, précise-t-elle.

Du personnel à recruter

L’hiver prochain restant imprévisible, la compagnie veut augmenter le nombre de ses collaborateurs dès maintenant. Il a donc été décidé de prolonger les contrats de 200 membres du personnel de cabine en CDD et de recruter des stewards et hôtesses supplémentaires. Le transporteur recherche également des pilotes et du personnel de maintenance supplémentaires. Il n’est cependant pas encore en mesure de dire combien d’emplois seront créés.

Selon l’entreprise, le fait que Brussels Airlines puisse à nouveau penser à la croissance est le résultat des efforts déployés ces dernières années pour réduire les coûts. La compagnie avait, pour cela, réduit sa flotte et s’était séparée d’un quart de son personnel (environ 1.000 travailleurs). La restructuration a débouché sur “une position très forte et compétitive en matière de coûts”.

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