Augmentation : 2 Belges sur 5 se serreront la ceinture

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Moins d’un Belge sur trois s’attend à une augmentation cette année. Les périodes post-crise ne sont clairement pas propices aux salaires améliorés, pointe un sondage mondial du site de carrière Monster. De là à quitter leur employeur…

38 % des travailleurs belges ne s’attendent pas à une augmentation de leur salaire d’ici la fin de l’année, révèle un sondage du site de carrière Monster réalisé à l’échelle mondiale auprès de 13.000 répondants, dont 545 Belges.

Une hausse salariale en période de post-crise reste difficile à octroyer pour les employeurs, analyse Monster : “38 % des travailleurs se sont déjà fait signifier qu’ils commenceraient 2011 avec le même salaire !” A l’inverse, 28 % des travailleurs belges s’attendent encore à une augmentation de salaire en 2010. Les autres Belges interrogés (34 %) ne savent pas clairement s’ils passeront le cap de l’an neuf avec un salaire plus élevé.

Au niveau mondial, 33 % des travailleurs asiatiques ont indiqué qu’ils s’attendaient à une augmentation et qu’ils en recevaient une chaque année, un résultat qui contraste fortement avec la situation italienne où 61% ne pensent plus obtenir d’augmentation cette année. L’enquête a été réalisée via internet entre le 27 septembre et le 10 octobre essentiellement auprès d’employés du secteur privé.

La rémunération ne constitue un facteur de fidélisation que pour un quart des travailleurs belges

L’absence d’augmentation n’est toutefois pas forcément une préoccupation première du travailleur belge. Du moins, si l’on en croit un autre sondage du même Monster, aux résultats publiés début octobre.

Menée auprès de 31.722 répondants à l’échelle mondiale, cette enquête indique que la rémunération n’est en effet pas la principale raison qui incite les Belges à rester fidèles à leur employeur. Un emploi intéressant et riche en défis (29 %) et la reconnaissance des bonnes performances (25 %) revêtent au moins la même importance aux yeux des travailleurs.

A la question : “Qu’est-ce qui vous incite à être un travailleur fidèle ?”, les Belges ont répondu…

… à 25 % : une bonne rémunération et de bonnes conditions,

… à 14 % : un patron et des collègues formidables,

… à 29 %, un travail intéressant / riche en défis,

… à 7 %, des possibilités de promotion / de carrière,

… à 25 %, être reconnu pour ce que je fais.

Même si, aux yeux de la plupart des Belges, ce n’est pas la rémunération mais le fait d’avoir un emploi intéressant et riche en défis qui constitue la principale raison de rester fidèle à leur employeur, il n’en va pas de même partout. Pour les travailleurs d’Amérique du Nord (32 %), de Hongrie (38 %), de Singapour (31 %), du Canada (30 %) et du Royaume-Uni (24 %), la rémunération reste la raison n° 1.

Trends.be

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