ArcelorMittal: Des emplois en péril dans des filiales liégeoises

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Une procédure Renault a été lancée mardi chez Mosacier (Sclessin), filiale d’ArcelorMittal. Des menaces de restructuration planent chez TBL (Sclessin), tandis que le site de Malmedy d’ArcelorMittal Construction Belgium voit son activité transférée.

Alors que la fermeture de la phase liquide d’ArcelorMittal à Liège fait toujours l’objet de négociations, des filiales du sidérurgiste sont impactées par les conditions peu favorables du marché de l’acier.

Une procédure Renault a été lancée mardi chez Mosacier, centre de services spécialisé dans la revalorisation d’aciers excédentaires. L’activité du secteur “Perfo Jaspar” (perforage, cisaillage, pliage de tôles) ne serait plus rentable. Les postes des 13 ouvriers et des 10 employés seront supprimés. Actuellement, l’entreprise occupe environ 110 travailleurs.

Autre filiale d’ArcelorMittal, TBL (Tailored Blanks Liège), également basée à Sclessin, pourrait passer sous la direction gantoise du groupe. L’entreprise, qui produit des pièces pour le marché automobile, aurait été recapitalisée, ce qui impliquerait une restructuration, apprend-on de source syndicale.

Enfin, la direction d’ArcelorMittal Construction Belgium a annoncé mardi son intention de transférer l’activité du site de Malmédy, spécialisé dans la production de tuiles en acier pour le marché résidentiel, vers une autre activité du groupe.

Les 14 emplois pourraient être impactés, un accompagnement du personnel est prévu par la direction.

Les syndicats attendent une réunion tripartite concernant la phase à chaud du sidérurgiste

Par ailleurs, après une nouvelle réunion avec la direction d’ArcelorMittal pour évoquer le plan industriel lié à la fermeture de la phase à chaud du sidérurgiste, mardi, les syndicats ont décidé de suspendre les discussions jusqu’à l’organisation d’une réunion tripartite (syndicats, direction, Région wallonne). “Nous tournons en rond”, rapporte Jean-Luc Rader, secrétaire régional FGTB-Metal. “La direction liégeoise est au bout de ce qu’elle peut nous dire, elle n’a aucun mandat pour négocier un plan industriel valable. Nous avons donc décidé de suspendre les discussions sur le plan industriel jusqu’à l’organisation d’une réunion tripartite”. D’ici-là, syndicats et direction se consacreront aux négociations sur le volet social, notamment mercredi et jeudi.

Un courrier a été envoyé à la Région wallonne pour solliciter son intervention dans les négociations concernant le plan industriel. Les syndicats espèrent qu’une réunion tripartite pourra être organisée la semaine prochaine.

Avec Belga

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