Après la France, la start-up bruxelloise Edebex s’attaque aux Pays-Bas

JON MCLENNAN, AISSA LAROUSSI, XAVIER CORMAN ET DAVID VAN DER LOOVEN, FONDATEURS D'EDEBEX "Notre modèle peut facilement être adapté à d'autres pays et nous allons le développer dans un premier temps dans les pays voisins." © PG

La plateforme d’échange de créances commerciales Edebex annonce mardi avoir franchi le cap des 125 millions d’euros de factures échangées en ligne, soit un volume qui a plus que doublé depuis 2016. La start-up bruxelloise ne compte pas s’arrêter en si bon chemin puisque, non contente d’avoir fait de la France son marché principal, elle s’attaque désormais aux Pays-Bas.

Edebex a été fondé en 2014 et connaît depuis lors une croissance rapide qui l’a vu s’étendre bien en dehors des limites de la région bruxelloise pour conquérir l’Hexagone.

“La France représente actuellement 60% de notre chiffre d’affaires”, explique le CEO de l’entreprise Xavier Corman. “Nous ne sommes pas présents physiquement sur le territoire français, mais nos services sont proposés par une soixantaine de bureaux-conseils en France métropolitaine, et même en Outre-mer”, se félicite-t-il.

La scale-up fintech entend maintenant consolider sa position sur le marché français, ainsi qu’en Belgique et au Luxembourg, tout en s’attaquant aux Pays-Bas. Pour ce faire, il s’allie avec Credion, “l’expert hollandais du financement d’entreprise” selon les mots de M. Corman. “Nous sommes optimistes, mais un marché n’est pas l’autre”, prévient-il.

Le CEO se déclare particulièrement fier de la nomination de son entreprise au prix de “L’Entreprise la plus prometteuse de l’année”, décerné par le cabinet-conseil EY.

“Nous rentrons dans les habitudes de nombreux entrepreneurs qui vendent désormais presque systématiquement leurs factures en ligne afin de bénéficier d’un flux de cash aussi régulier que revigorant pour leurs activités”, conclut David Van der Looven, cofondateur et CCO d’Edebex.

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