Apaxen lève 3,3 millions d’euros pour s’attaquer à l’hypertension artérielle pulmonaire

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Jérémie Lempereur Journaliste Trends-Tendances - retail, distribution, luxe

La biotech wallonne espère mener son candidat-médicament vers une preuve de concept chez l’homme dans les deux ans.

Fondée l’an dernier par Gael Jalce (ex-Mifcare) et Enrico Bastianelli (ex-Bone Therapeutics, actuel CEO de Graftys), la biotech wallonne Apaxen, installée dans le Biopark de Gosselies, vient de boucler sa première levée de fonds en série A. Un premier tour de table de 3,3 millions d’euros qui rassemble le fonds Theodorus (ULB), l’Innovation Fund, Sambrinvest, la Financière Spin-off luxembourgeoise et des membres de Be Angels, l’un des plus importants réseaux de Business Angels en Europe. “Des subsides de la Région wallonne (via la DGO6) vont venir compléter ce tour de table, précise Joël Crouzet, le CEO. C’est un beau montant pour une start-up qui a déjà mené des preuves de concept sur plusieurs modèles animaux et qui se concentre sur des pathologies à fort besoin médical.”

Joël Crouzet.
Joël Crouzet.© PG

“Révolutionner la pratique médicale courante”

Apaxen entend développer des traitements innovants pour un large spectre de pathologies inflammatoires, tout en se concentrant sur l’hypertension artérielle pulmonaire et d’autres pathologies pulmonaires mortelles. Le nom de code de son médicament ? MFC-1040. “Il a le potentiel de de révolutionner la pratique médicale courante dans l’hypertension artérielle pulmonaire en bloquant, voire révertant la progression de la maladie alors que les thérapies existantes ne font que traiter les symptômes rencontrés”, explique-t-on au sein de l’entreprise.

“Aux portes de la clinique”

Les recherches ont débuté en France au sein de la société Mifcare avant d’être entièrement transférées chez nous avec la création d’Apaxen. “L’argent récolté lors de ce premier tour de table doit nous permettre d’amener notre candidat-médicament jusqu’aux portes de la clinique, explique le patron. Nous souhaitons obtenir l’autorisation d’une agence régulatoire pour une première administration chez l’homme dans les deux ans.” La biotech espère également étendre les indications thérapeutiques de son candidat-médicament à d’autres pathologies inflammatoires pulmonaires comme la fibrose pulmonaire idiopathique, et conduire les études non cliniques sur de nouvelles molécules ciblant des indications dans d’autres pathologies inflammatoires chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde et des pathologies de gastro-entérologie.

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