Agoria planche sur un passeport reprenant les compétences numériques d’un travailleur

Illustration © GettyImages

Agoria va développer un passeport reprenant les compétences numériques d’un travailleur, a-t-elle fait savoir mercredi au cours d’une journée d’études organisée à Bruxelles sur l’avenir du marché du travail. Agoria va collaborer dans ce projet avec les différents bureaux régionaux pour l’emploi (VDAB, Actiris et Forem) et des sociétés IT.

“Le niveau moyen requis de compétences numériques augmente partout, tout comme le niveau des compétences globales. Il y a du changement en vue donc pour pratiquement tous les travailleurs”, estime Marc Lambotte, CEO d’Agoria.

Le passeport proposé par la fédération de l’industrie technologique n’est pas obligatoire, mais constituera un plus sur un CV classique. Il s’adresse potentiellement à 4,5 millions de personnes.

Après avoir passé un test en ligne, le travailleur est évalué sur 24 compétences numériques. Celui qui obtient un score assez élevé, reçoit un certificat avec une date de validité. Celui qui ne parvient pas à obtenir un passeport au premier essai, peut améliorer ses connaissances en ligne. Les offices régionaux de l’emploi géreront les données du passeport.

Dans son rapport ‘Shaping the future of work’, Agoria souligne que toute une série de postes vont passer à la trappe avec le développement de la numérisation. Mais pour tout emploi perdu, 3,7 nouveaux seront créés, selon l’étude. D’ici à 2030, 235.000 emplois vont disparaître. Mais 864.000 autres apparaitront. Les plus fortes augmentations surviendront dans le secteur des services, dans l’enseignement, et les soins de santé, soit des domaines disposant aujourd’hui d’un taux de numérisation assez faible.

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