“A aucun moment, Nethys ne m’a annoncé avoir déjà signé une offre liante, ni parlé d’Ardentia”, dément mardi, dans Le Soir, l’ex-ministre wallonne des Pouvoirs locaux, la libérale Valérie De Bue, en réponse aux affirmations de Stéphane Moreau, ancien administrateur-délégué de Nethys.
Ce dernier a affirmé dans la presse avoir été en contact avec Mme De Bue, son ancienne ministre de tutelle, tout au long de la procédure de vente des filiales de Nethys, assurant qu’elle avait été mise au courant le 13 juin, sans les détails.
“Je n’ai jamais été mise au courant des modalités de la vente”, dément la principale intéressée en retour. Elle reconnaît avoir rencontré Pierre Meyers, ex-président de Nethys, en décembre 2018. Ensuite, une délégation représentant Enodia et Nethys s’est rendue à cinq reprises à son cabinet pour parler du dossier, entre janvier et juillet.
“On faisait le point sur les différents dossiers : la situation critique au sein du journal L’Avenir, la vente des journaux français, l’intercommunalisation de Resa, les procédures de vente de Voo. Mais, à aucun moment, Nethys n’a annoncé avoir déjà signé des offres liantes pour certains actifs”, poursuit Valérie De Bue. “J’ignorais également l’existence des sociétés Ardentia et les offres de rachat de François Fornieri, que je n’ai jamais rencontré. Les dossiers de Win et d’Elicio n’ont d’ailleurs jamais été abordés”, insiste-t-elle, précisant avoir appris l’information dans Le Soir, qui l’a révélée.
“Ces informations ne nous ont jamais été communiquées, on savait simplement que la procédure de vente de Voo était en cours et qu’il fallait régler le dossier Brutélé en priorité.”
Il n’existe pas de procès-verbaux permettant d’avoir une trace de ces échanges.