2021, une année rentable pour les gros groupes médiatiques flamands

DPG et Roularta confirment le recours au chômage temporaire © belga

Les grands groupes médiatiques flamands ont réussi à tirer leur épingle du jeu pendant la crise sanitaire et peuvent considérer l’année 2021 comme très rentable, ressort-il lundi d’un rapport du régulateur flamand des médias (VRM). L’année a en revanche été plutôt noire pour la presse locale et gratuite.

Les grands groupes médiatiques du nord du pays – DPG Media, Mediahuis et Roularta – ont également connu une bonne croissance internationale l’an dernier, pointe le VRM dans son rapport “Mediaconcentratie in Vlaanderen 2022” (“Concentration des médias en Flandre en 2022”).

En revanche, la presse locale et gratuite a dû faire le gros dos en 2021. À titre d’exemple, le nombre d’éditions régionales du quotidien Het Laatste Nieuws a chuté de 24 à 15. L’enquête annuelle de VRM sur le journalisme local relève que le nombre moyen de médias d’informations locaux privés a baissé de 2,26 par commune à 1,84.

Le régulateur flamand des médias soulève encore une croissance, de plus en plus accrue, de la coopération au sein du secteur médiatique en Flandre, notamment en matière d’acquisition publicitaire. Face à la forte position sur le marché publicitaire d’acteurs internationaux et de DPG Media, une régie publicitaire nationale (Ads & Data) a ainsi été créée l’an dernier rassemblant Telenet, Proximus, Mediahuis et Pebble Media. En 2022, DPG Media a réagi en reprenant RTL Belgique, avec le groupe Rossel (Le Soir, Sudinfo…). Cette acquisition permet au groupe flamand de se positionner également sur le marché national de la publicité.

Au nord du pays, entre 80 et 100% du marché des produits médiatiques classiques sont entre les mains de cinq groupes: VRT, DPG Media, Mediahuis, Roularta et Telenet (via sa filiale De Vijver Media).

Partner Content