Ne participez pas aux commérages

Les travailleurs ne sont que des êtres humains, avec leurs faiblesses et imperfections. Il arrive que le comportement de certains ne corresponde pas aux attentes de leurs collègues et qu’ils suscitent des commérages. Ces propos sont peut-être office de soupapes qui permettent de relâcher la pression mais vous ne pouvez pas les colporter.

“Cela fait déjà deux fois qu’on a vu Marc, de la comptabilité, et Debbie, du marketing, ensemble à la pizzeria à midi, et Katia dit qu’elle les a vus se tenir par la main dans l’ascenseur. Mark est marié et je croyais que Debbie était fiancée. Que penses-tu de leur attitude ?”
Réponse : “En quoi cela me concerne-t-il ?” Ne vous livrez pas à des commérages. Nous ne voulons pas dire que vous ne pouvez pas écouter ce qu’on vous raconte. Peut-être trouverez-vous ces propos intéressants pour savoir ce qui se passe. Mais ne propagez pas les ragots. Ils doivent s’arrêter chez vous. Si vous y prêtez l’oreille sans les répandre ou si vous donnez votre opinion, les autres vous considéreront comme “un des leurs” au lieu de vous prendre pour un enquiquineur. Mais il n’est pas nécessaire qu’ils sachent que vous désapprouvez leurs commérages.
Les ragots sont l’activité par excellence des esprits vides, de ceux qui n’ont pas beaucoup de travail. C’est aussi le domaine des travailleurs qui font un boulot qui tue l’esprit. C’est pourquoi ils meublent leur temps ou se délassent avec des ragots, rumeurs, histoires vulgaires, etc. Le problème est que si vous n’y participez pas, ils pourraient penser que vous êtes austère ou prétentieux. Vous devez donner l’illusion que vous vous livrez aux commérages, sans le faire réellement. Ne le prenez pas de haut et ne dites pas à tout le monde qu’il ne faut pas faire de commérages. Abstenez-vous simplement de colporter les ragots.

Source: Richard Templar, ‘Les 110 règles d’or du travail’

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