Energie: Plus de 500.000 contrats “dormants” en Belgique

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On compte en Belgique plus de 500.000 contrats de fourniture d’énergie dits “dormants”, des contrats particulièrement désavantageux pour le consommateur particulier, constate la Creg dans son monitoring annuel des prix du marché de l’électricité et du gaz.

Ces contrats dormants sont des “produits de prolongation dormants”, c’est-à-dire des produits qui sont prolongés pour des clients existants dont le contrat en cours arrive à échéance. “Ce type de produit n’est pas proposé activement à de nouveaux clients et n’apparaît pas non plus dans les résultats des comparateurs de prix en ligne (sauf dans le CREG Scan)”, explique la Commission de régulation de l’électricité et du gaz.

“Dans la pratique, seul un nombre très limité de fournisseurs utilisent ce type de produit, mais en 2020, il concerne plus de 500.000 contrats souvent anciens à produits fixes d’une durée plus longue (jusqu’à 3 ans) et à prix élevés, surtout en comparaison avec le niveau de prix inférieur de l’offre active actuelle”, poursuit la Creg, qui souhaite que ce type de produit ne soit plus autorisé.

Il est recommandé au consommateur de consulter le “CREG Scan” afin d’effectuer un choix éclairé lors d’un changement de produit ou de fournisseur. “Il est toujours le seul outil du marché belge de l’énergie à contenir, pour les ménages et les petits consommateurs professionnels, tous les produits existants, y compris les produits dormants et les achats groupés réalisés”, rappelle-t-on.

La Creg revient par ailleurs sur l’évolution des marchés de l’électricité et du gaz ces derniers mois. Si les prix de l’électricité se situaient à un niveau “normal” en début d’année, la pandémie de coronavirus et la période de confinement ont entraîné une baisse significative de l’activité économique, ce qui a fait considérablement baisser les prix de l’électricité. La fin du confinement et la reprise économique ont été de pair avec un redressement de la demande d’électricité et donc des prix pendant l’été (troisième trimestre).

S’agissant du gaz, l’offre de gaz naturel est restée excédentaire au premier semestre 2020, alors que l’hiver a été doux. Mi-2020, les cotations de gaz naturel ont atteint leur niveau le plus bas. Au début du quatrième trimestre, les cotations sur le marché de gros sont revenues à un niveau considéré comme normal, ce qui se reflète dans les prix du gaz naturel pour le consommateur, note-t-on encore.

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