Crise énergétique: la SNCB ne réduit pas encore son offre de transport

Photo d'illustration

Plusieurs mesures ont été prises pour réduire la consommation d’énergie, et notamment la réduction du chauffage en gares.

Conformément aux décisions prises lors du comité de concertation consacré à la crise énergétique la semaine dernière, la SNCB va mettre en oeuvre une politique de sobriété au sein de ses bâtiments et installations afin d’économiser l’énergie. “À l’heure actuelle, aucune mesure n’est prise pour limiter l’offre de trains, mais il apparait clairement que des compensations supplémentaires du gouvernement seront nécessaires pour maintenir cette situation“, prévient-elle mercredi.

Avec 3.800 trains par jour, dont plus de 90% sont alimentés par l’électricité, la SNCB est le plus grand consommateur d’électricité du pays, rappelle-t-elle, estimant ses coûts énergétiques à 223 millions d’euros en 2022 et 432 millions en 2023, contre 123 millions en 2020. Les mesures prises désormais, et qui s’ajoutent à d’autres déjà en vigueur depuis plusieurs années, visent à réduire les coûts de chauffage, en baissant le thermostat à 19°C dans les bureaux, et d’un degré dans les ateliers.

Une attention particulière sera portée à la consommation en veille des appareils, et les travailleurs de deux immeubles de bureaux à proximité de la gare du Midi seront transférés afin de ne plus devoir chauffer et éclairer ces bâtiments. Le chauffage des salles d’attente en gares sera réglé sur 15°C et l’éclairage sera réduit de 10% tant sur les quais que dans ces salles d’attente.

Il est également prévu de réduire l’éclairage architectural des bâtiments et celui des parkings. Selon les estimations, ces mesures devraient permettre une baisse de l’utilisation du mazout et du gaz à la SNCB de 7,5%, et de celle de l’électricité (hors traction ferroviaire) de 3%.

Partner Content