(Belga) Les Belges sont critiques envers les nouvelles obligations en matière de performance énergétique. Seuls 16% d’entre eux seraient disposés à investir dans les énergies renouvelables, selon une étude réalisée par l’entreprise Maison Blavier.
La Wallonie a augmenté ses exigences en matière d’isolation et il est fort probable que, dans le cadre de l’objectif européen de bâtir uniquement des habitations quasiment zéro énergie à partir de 2020, elle impose des mesure plus strice de performance globale dans le courant de l’année, soulignent les auteurs de l’étude. “Pour de nombreux ménages, il s’agit d’une charge supplémentaire qui vient alourdir leur budget.” En outre, 45% des sondés ne connaissent ni les obligations ni les objectifs en matière de performance énergétique, constate-t-on. Les consommateurs bien informés, quat à eux, jugent ces obligations et objectifs irréalistes. Plutôt que les énergies renouvelables, les Belges seraient plus enclins à investir dans des systèmes d’économie d’énergie comme l’isolation du toit (24%), des fenêtres (19%) ou des murs (17%). Près d’un dixième des sondés (9%) est opposé à tout investissement en la matière. La principale motivation des sondés favorables aux solutions d’économie d’énergie est la préservation du climat (63%), devant l’intérêt de récupérer son investissement (32%) et l’amélioration du confort (27%). L’étude a été menée en octobre dernier par I-Vox auprès de 500 ménages belges ayant des projets de construction, d’achat ou de rénovation. (Belga)