Un investisseur sur trois estime pouvoir jouer un rôle sur le réchauffement climatique

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Un investisseur sur trois estime pouvoir jouer un rôle contre le réchauffement climatique via la composition de son portefeuille d’investissement, selon le dernier baromètre ING des investisseurs publiés dimanche. Plus de sept investisseurs sur 10 veulent d’ailleurs être informés de l’impact sociétal de leurs choix.

“Le Belge se montre de plus en plus sensible aux enjeux environnementaux et cette tendance s’observe également dans le domaine des investissements”, relève ING. “78% des sondés reconnaissent ainsi la réalité du réchauffement de la planète et 74% en attribuent la responsabilité à l’homme. Lors d’une enquête précédente sur le même sujet, en mars 2019, ils étaient 70% à être convaincus du rôle joué par l’homme dans le changement climatique.”

Cette prise de conscience se traduit notamment par le fait que 41% des personnes interrogées dans le cadre du baromètre estiment que les banques devraient prendre leurs responsabilités et offrir des crédits uniquement aux entreprises qui font des efforts pour produire de façon plus durable.

Mais la responsabilité individuelle n’en est pas pour autant oubliée. “L’idée selon laquelle l’investisseur peut jouer un rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique gagne clairement du terrain”, affirme l’économiste en chef d’ING Belgique Peter Vanden Houte. “33% des investisseurs interrogés estiment ainsi pouvoir jouer un rôle contre le réchauffement climatique via la composition de leur portefeuille. Ils étaient 27% à penser cela en mars 2019 et 26% en juillet 2018.(…) De plus en plus de Belges sont d’ailleurs persuadés que l’investissement durable peut avoir un impact positif sur leur portefeuille. 33% d’entre eux estiment ainsi que les investissements dans des entreprises plus respectueuses de l’environnement offriront un rendement relatif plus élevé sur les cinq prochaines années. Seuls 15% pensent le contraire.”

Plus globalement, le baromètre ING des investisseurs est remonté à 87 en novembre, c’est mieux que les 69 points d’octobre, mais toujours assez éloigné du niveau neutre de 100. “L’envie d’investir semble augmenter. Alors que l’investisseur belge ne voulait quasiment plus prendre de risque en octobre, il a aujourd’hui changé son fusil d’épaule. Le pourcentage de personnes considérant que le moment était opportun pour miser sur des secteurs plus risqués a ainsi grimpé au-dessus de 30% durant la seconde quinzaine de novembre. Il faut remonter à début 2015 pour retrouver un tel enthousiasme”, commente encore Peter Vanden Houte.

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