Sauver les banques a coûté 885 millions d’euros

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En attendant une plus-value sur Belfius, la facture du sauvetage des banques s’élève actuellement à 885 millions d’euros, rapportent samedi L’Echo et De Tijd, sur base de calculs réalisés par Eric Dor, directeur des études économiques à l’école de management française IÉSEG.

Après la chute de Lehman Brothers en septembre 2008, les autorités belges avaient dû intervenir pour sauver plusieurs institutions financières: Fortis, KBC, Dexia et l’assureur Ethias.

Dix ans après, il apparaît que l’impact négatif provisoire des mesures d’assistance est de 885 millions d’euros pour l’ensemble de l’État fédéral et des Régions.

“Pour le seul État fédéral, l’impact négatif est de quelque 920 millions d’euros. C’est la Flandre qui tire actuellement le mieux son épingle du jeu puisqu’elle affiche un boni de 1,06 milliard d’euros, grâce aux remboursements de KBC (avec à la clé d’importantes pénalités). En revanche, la Région wallonne affiche une perte provisoire de 765 millions d’euros et la Région bruxelloise de 264 millions”, indique l’Echo.

Le bilan est provisoire comme l’État détient encore des participations dans BNP Paribas et dans Belfius. Une partie de cette dernière, détenue à 100% par l’État, doit être mise en Bourse cette année avec une plus-value probable à la clé. Mais le bilan final dépend aussi de Dexia et Ethias. Seul le dossier KBC a été entièrement bouclé avec un bénéfice partagé entre l’État et la Région flamande.

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