Pour sauver ses banques, l’Espagne “n’a pas besoin d’aide extérieure”

© Reuters

L’Espagne n’a besoin d'”aucun type d’aide extérieure” pour assainir un secteur bancaire qui croule sous les actifs immobiliers risqués, a affirmé lundi le ministre ibère de l’Economie, qui table sur un second semestre dans le rouge… comme le premier.

L’Espagne n’a besoin d'”aucun type d’aide extérieure” pour son secteur bancaire

L’Espagne n’a besoin d'”aucun type d’aide extérieure” pour assainir son secteur bancaire, qui croule sous les actifs immobiliers risqués depuis l’éclatement de la bulle, a affirmé lundi Luis de Guindos, ministre de l’Economie, lors d’un forum organisé par le journal Cinco Dias.

Le gouvernement espagnol vient de demander aux banques un nouvel effort de provisions de 30 milliards d’euros ; “si besoin, le Frob (Ndlr, fonds public d’aide au secteur) sera là pour injecter” des fonds, précise le ministre.

Le gouvernement espagnol table sur un deuxième trimestre encore dans le rouge

Lors du même forum, Luis de Guindos a estimé que le PIB du pays reculerait encore au deuxième trimestre, d’une ampleur “similaire” au premier, où il avait baissé de 0,3 %, ce qui marquait alors le retour de l’Espagne en récession : “Le deuxième trimestre aura un comportement assez similaire à celui du premier trimestre”, a déclaré le ministre, qui table sur un recul du PIB de 1,7 % sur l’ensemble de l’année.

“L’Espagne vit un moment difficile mais l’Espagne a un gouvernement qui sait ce qu’il doit faire”, a-t-il ajouté, réitérant les objectifs de réduction de déficit auxquels s’est engagé le pays, malgré le dérapage budgétaire de 2011, finalement plus fort que prévu (8,9 % au lieu de 8,51 % du PIB).

“Le plan d’économies adopté compense déjà ce dérapage”, a assuré Luis de Guindos, affirmant que Madrid atteindra comme prévu un déficit public de 5,3 % en 2013 puis 3 % en 2013.

Le gouvernement espagnol a approuvé un budget 2012 d’une rigueur historique, pour récupérer 27,3 milliards d’euros entre économies et nouvelles recettes, et a demandé aux régions de couper dans leurs dépenses en matière de santé et d’éducation, pour un montant de 10 milliards par an.

Trends.be, avec Belga

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