Les créanciers de Greensill, dont SoftBank, réclament des milliards

Les créanciers de Greensill, dont le japonais SoftBank et l’association des banques allemandes, réclament des milliards à la société financière en faillite, a annoncé vendredi son administrateur, le cabinet Grant Thornton.

Et ce, alors même que les espoirs de reprise de Greensill s’amenuisent puisque les négociations avec la société américaine d’investissement Apollo pour racheter la propriété intellectuelle et la plateforme technologique ont échoué, a confirmé à l’AFP une source proche du dossier.

La chute retentissante de ce spécialiste controversé des prêts de court terme aux entreprises a de multiples ramifications pour ses clients et ses bailleurs de fonds.

Plusieurs procédures sont en cours en parallèle puisque Greensill a déposé le bilan au Royaume-Uni où le gros de ses activités opérationnelles sont situées, mais également en Australie où sa maison mère est enregistrée et en Allemagne où elle possède une filiale bancaire.

Les créanciers de la maison mère Greensill en Australie réclament 1,75 milliard de dollars australiens (1,35 milliard de dollars), selon le communiqué de Grant Thornton.

L’agence Bloomberg indique que le géant japonais des investissements dans les nouvelles technologies représente 1,15 milliard de dollars des demandes.

Les créanciers se retrouveront autour du 21 avril et voteront sur l’avenir du groupe, qui passera par une liquidation ou un accord permettant d’espérer de récupérer quelques fonds.

En parallèle, avec la faillite de la filiale bancaire de Greensill en Allemagne, l’association des banques allemandes réclame elle 2 milliards d’euros, en tant que créancier.

Greensill Bank, dont les actifs sont estimés à 4,5 milliards d’euros, a été placée en redressement judiciaire mardi.

L’argent de ses clients privés en Allemagne est protégé mais ce n’est pas le cas pour des dizaines de communes et une région.

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